24 août

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Jeudi 24 août 2023

19.41 29°

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Jeudi 24 août 2017

Jeudi 24 août 2017

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12.36 23°3 Madame vaque en ville, du linge sèche dans la cour, il ne reste plus que deux ou trois pèches dans le pêcher, et j'en ai ramassé sept ce matin.




J'ai bien couru ce matin avec Jacques de *** qui sera absent la semaine prochaine. Les travaux d'aménagement du rond-point au pied de la maison aborde leur phase finale et Dupuy ne va plus pouvoir garé son fourgon devant sa porte dans le tournant mais quel palliatif va t-il trouvé lui qui a entré hier chez lui pluisuers bacs de végétations ornementales.




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17.00 25°6 Ciel maussade




Je n'avais jamais entendu parler de Marie Depussé, ni des lèvres, ni des dents, mais je découvre qu'elle est morte le mardi 15 août 2017 à Blois à 81 ans :




" Née un 31 décembre 1935 et vivante jusqu'à ce jour."




Telle était sa succincte biographie. Elle était aussi professeur agrégée de lettres classiques et psychalyste.




Dans Le Monde Raphaëlle Leyris établit sa notice nécrologique et la cite .




" Je suis obsédée par le côté funéraire des gens. Accumuler les petits faits d'armes les uns derrière les autres me semble si proche du cimetière. On n'attend plus qui viendra clore la liste. "




En 2006 elle déclare ; " Vers 45 ans j'ai entrepris d'écrire chaque jour, et depuis, si je n'ai pas écrit un jour, il n'y a pas eu de jour.




C'est une façon de lutter contre le retour à l'insignifiance, contre la peur de l'existence anonyme "




J'éprouve une grande douceur, à déposer chaque jour dans un cahier, le jour qui précède. Ce dépôt, j'ai l'impression de l'arracher à l'être."




Marie Depussé a écrit ; Est-ce qu'on meurt de ça. Les morts ne savent rien, La nuit tombe quand elle veut, Qu'est-ce qu'on garde ?



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