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Lundi 26 octobre 2015 13.11
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Paul Bédochet et Jean-Gilbert Cramoiseau étions camarades de Lycée à Rennes au Lycée Sévigné, et nous voici en nos crépuscules respectifs après avoir vécu nous retrouvant retraités dans cette belle ville chère au ministre de la Défense.
Puisque j'évoquais les amours libertines de Bédochet ce matin autant le situer dans son contexte, Sa femme se prénomme Joséphine, Elle a soixante sept ans, elle fait les courses, le ménage, le lavage, le repassage, la cuisine et regarde la télévision dix heures par jour. Lui, il ne fait rien. Rien selon elle.
Bédochet a soixante dix ans, et passe beaucoup de temps sur le web, ouvre et ferme des blogs, fornique sur les chatroulettes et sur skype, va chercher le pain.
Sa femme qui est très fière de porter le même prénom que la première femme de Napoléon 1er - Elle ne sait pas que le vrai prénom de Joséphine ainsi surnommée par l'auguste époux est Marie-Josèphe Rose - souffre de la thyroïde, du ventre, de la colonne vertébrale. Elle a des circonstances atténuantes.
Il dit qu'ils vivent entre eux désormais comme s'ils partageaient une colocation. Une coloc.
Il dit qu'ils vivent entre eux désormais comme s'ils partageaient une colocation. Une coloc.
Paul Bédochet a trois maîtresses, Cadet Roussel avait bien trois maisons qui n'avaient ni poutres ni chevrons, trois maîtresses. Virtuelles. Que des mots. Que des mails. Des mots qui ne veulent rien dire, des mots qui mentent mais auxquels ils veulent croire. Mais des mots qui véhiculent des émotions.
Sacré Bédochet ...
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