Affichage des articles dont le libellé est Amour. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Amour. Afficher tous les articles

jeudi 29 janvier 2015

Amour toujours,

Jeudi 29 janvier 2015

10.39

      Que je regrette l'époque où j'écrivais des lettres d'amour, que je regrette l'époque où je guettais tout en les appréhendant les retours, les réponses, où je lisais et relisais, décryptais le moindre mot, m'aime t-elle, ne veut-elle pas me signifier qu'elle ne m'aime pas ...

    Et je continue de penser bien que cela participe d'une vaste inanité générée par une forme de dégénérescence sénile, qu'une correspondance même virtuelle mais confiante, suivie et fidèle peut encore sécréter une forme de bel amour tendre ou à défaut une belle relation simple et constante ...

     Il pleut ... J'ai couru dans la boue sous la pluie, c'était bien.

.

lundi 26 janvier 2015

026 26 Janvier. Un roman de moeurs

Lundi 26 Janvier 2015

14.30

     Il n'est pas exclu que je me décide à republier ici dans les prochains jours un roman que j'ai écrit en 2011 et dont voici la préface ;

   Cette version a été envoyée par mail sous le titre : " Jessie, ou un Eté deux mille onze ", le lundi 19 Août 2013 à la fondation Bouygues, en police de caractère New Roman 12, comme étant la version de référence .

20/08/2013

Mais ce roman ne fut pas retenu.

---------------------------------------------------------------------------------

JESSIE

.
NOTE de PRESENTATION.


   Réfléchissant sur l'art romanesque, Claude Roy écrit « ...ce que ces histoires imaginaires nous donnent peut-être, c'est la véritable histoire de la vie réelle, l'histoire que n'ont jamais écrite les historiens ».

.

   JESSIE, n'est pas malgré ce que la lecture d'une part des premières lignes, d'autre part de nombre de pages pourraient laisser accroire, ce roman n'est ni un roman érotique, ni un roman pornographique mais est un véritable roman de moeurs contemporaines traversant tous les thèmes de société actuels.

     Cette fiction, ce roman est l'histoire de la vie réelle de trois personnages principaux pétris d'espoir, espérant, désespérant, convoquant pêle-mêle, l'amour, le sexe, Dieu et le Diable, se cognant aux murs de leurs doutes, de leurs vices, de leur idéal.

   Aucun des thèmes développés n'a été prémédité, chaque personnage a induit le sien.

   L'origine de ce roman ? la nécessité d'écrire une fiction. L'idée et la trame de ce roman ? L'auteur prit un jour, un mois de juin deux mille onze, un petit cahier d'écolier à grand carreaux de quatre vingt seize pages, prit sa plume et la laissa courir.

   L'histoire ? Une jeune étudiante tout en poursuivant ses études fornique avec des vieux pour arrondir ses fins de mois tout en étant fiancé avec un jeune ingénieur.

   La famille de celui-ci est une famille de fonctionnaires territoriaux, la famille de celle-là est une famille d'anciens communistes.

   Le jeune ingénieur craque un jour et veut faire un break, la fille le met à la porte en se vengeant de la rupture dont elle n'a pas eu l'initiative en couchant avec le père.

    S'entremêlent d'autres épisodes.

   Histoire hard, violente, tragique.


                                                                                                  µµµ

.

lundi 24 novembre 2014

24 novembre

.
24 novembre 2014

Ils s'aimaient 

     Un octogénaire s'est donné la mort dimanche matin dans un hôpital de Boulogne-Billancourt ( Hauts-de-Seine ) après avoir tué d'une balle son épouse hospitalisée pour un cancer incurable, a-t-on appris auprès de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

      Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, âgé de 84 ans, aurait apporté une arme à feu dans la chambre de l'établissement qu'il a retournée contre lui après avoir tué sa femme de 82 ans, probablement dans son sommeil.

     " Le personnel soignant a entendu vers 11H30 du bruit et a découvert les deux corps inanimés ", a expliqué à l'AFP le professeur Laurent Teillet, chef du service gériatrie de l'hôpital Ambroise-Paré.

      Aucune lettre n'a été découverte pour expliquer ce geste, mais le couple semblait déterminé à en finir. Les époux, mariés depuis de nombreuses années, avaient déjà tenté de se suicider il y a deux semaines, en absorbant des médicaments et avaient été hospitalisés à Ambroise-Paré. Le mari était rentré chez lui depuis quelques jours, tandis que sa femme était restée à l'hôpital en soins palliatifs.

        Ce drame renvoie à celui qui s'était déroulé il y a tout juste un an, dans la nuit du 21 au 22 novembre 2013, quand un couple d'octogénaires s'était donné la mort dans un grand hôtel parisien. Baptisés " les amants du Lutetia " , les époux, âgés de 86 ans, avaient mis fin à leurs jours en dénonçant dans une lettre l'absence de loi permettant de mourir sereinement, un geste qui avait ravivé le débat sur le droit à mourir dans la dignité.

24/11/2014 10:23:31 - Boulogne-Billancourt (AFP) - © 2014 AFP
                          
                                                      µµµ
______________________________________________________






mardi 23 septembre 2014

Chimères et amours défuntes ....

Lettre d'une inconnue (extrait de Stefan Zweig ) ;

“  Et cependant, à vrai dire, je passais mes journées à t'attendre et à te guetter. Il y avait à notre porte une petite lunette de cuivre jaune par le trou rond de laquelle on pouvait voir ce qui se passait de l'autre côté, devant chez toi. Cette lunette - non, ne souris pas, mon bien aimé ; aujourd'hui encore je n'ai pas honte de ces heures là ! - cette lunette était pour moi l'œil avec lequel j'explorais l'univers ; là, pendant des mois et des années, dans le vestibule glacial, craignant la méfiance de ma mère, j'étais assise un livre à la main, passant des après-midi entiers à guetter, tendue comme une corde de violon, et vibrante comme elle quand ta présence la touchait.

   J'étais toujours occupée de toi, toujours en attente et en mouvement ; mais tu pouvais aussi peu t'en rendre compte que de la tension du ressort de la montre que tu portes dans ta poche, et qui compte et mesure patiemment dans l'ombre tes heures et accompagne tes pas d'un battement de cœur imperceptible, alors que ton hâtif regard l'effleure à peine une seule fois parmi des millions de tic-tac toujours en éveil. 

     Je savais tout de toi, je connaissais chacune de tes habitudes, chacune de tes cravates, chacun de tes costumes, je repérai et je distinguai bientôt chacun de tes visiteurs, et je les répartis en deux catégories : ceux qui m'étaient sympathiques et ceux qui m'étaient antipathiques ; de ma treizième à ma seizième année , il ne s'est pas écoulé une heure que je n'aie vécue pour toi. 

     Ah ! quelles folies n'ai-je pas commises alors ! Je baisais le bouton, de la porte que ta main avait touché, je dérobais furtivement le mégot de cigarette que tu avais jeté avant d'entrer, et il était sacré pour moi parce que tes lèvres l'avaient effleuré. Cent fois le soir, sous n'importe quel prétexte, je descendais dans la rue, pour voir dans laquelle de tes chambres il y avait de la lumière et ainsi sentir d'une manière plus concrète ta présence, ton invisible présence.

      Et, pendant les semaines où tu étais en voyage - mon cœur s'arrêtait toujours de crainte, quand je voyais le brave Johann descendre ton sac de voyage jaune - pendant ces semaines là ma vie était morte, sans objet. J'allais et venais, de mauvaise humeur, avec ennui et méchanceté, et il fallait toujours veiller pour que ma mère ne remarquât pas mon désespoir à mes yeux rougis de larmes.”

...

    Dans un courriel vous m'avez envoyé naguère copie de cette lettre là, et avez conclu :

"  J’aurais pu être celle là.. vivre cet amour là... jusqu’au bout.. dans l’ombre... "

   Je t’embrasse

       Aujourd'hui, comme naguère vous n'avez pas seize ans, mais l'âge de certains préparatifs, bien que vous ayez encore du temps devant vous, m'enverriez-vous toutefois de nouveau cette lettre ?


.

mercredi 14 août 2013

14 août

Mercredi 14 août 2013

   7.00

   Soyons gais, je suis gai, tu es gai, nous sommes gais, et soyez gay si vous voulez ... Il va encore faire beau ! faire beau, faire l'amour, faire du bruit, fer à cheval, fair play, ils ont bien fait de m'interner.

   ... Si madame y tient, je peux lui plier ses serviettes en fantaisie, en éventail, en parasol, en portefeuillle, en roue de bicyclette, en cygne ou même en imitation chameau. C'est comme madame voudra, je suis à ses ordres...

   8.00

     Les amoureux tiennent à peu près tous le même langage, poussent les mêmes soupirs, menacent de se jeter dans le même fleuve, d'ouvrir le gaz, de s'ouvrir les veines. Certes cela se peut mais Dieu  soit loué ( Dieu ? ) le plus souvent ....

Un mois se passe.

   On leur parle de ces grandes douleurs dont ils vous ont assommé et ils vous regardent d'un air candide, fort surpris voire narquois : 

   -  Moi ? Amoureux ? Vous rêvez. Je ne sais même plus de qui vous me parlez.  

   Ce qui est piquant, c'est qu'ils étaient sincères.

    Sincères ? Voire ! sans doute n'aimaient-ils que les mots qu'ils se disaient, s'écrivaient, que les baisers qu'ils se donnaient ...

   d'après Julien Green. Journal. 4 janvier 1956 

9.25.

    Alessandra Sublet, la fille qui gagnait douze mille euros par mois et qui veut reconstituer son stock de tests de grossesse.

   " Clément et moi avons très envie d’un second bébé. Pourquoi attendre ? Nous y travaillons activement. Le plus tôt sera le mieux. "

10.06.
     Madame Michèle Delaunay, ministre millionnaire chargée des personnes âgées promène son berger allemand sur une plage interdite aux chiens, et le chien atteint un enfant de neuf ans à la lèvre lit-on ... Triste ministre récidiviste ...

18.00  

   L'été les propriétaires de chien et leurs chiens sont la hantise des estivants sur les plages. Les possesseurs de chiens sont arrogants, et n'entendent pas qu'on leur fasse observer que les plages leur soient interdites. Madame la ministre appartient à ce type de gens sans éducation, imbus d'eux mêmes, sûrs de leur fait et de leur classe... 

   Et leurs chiens cavalent, aboient, bousculent, défèquent, mordent, s'ébrouent en toute impunité...


.

mardi 13 août 2013

13 août

13 août 2013

1108.16.00 ...

   Non les poètes n'ont pas toujours raison. 

    " Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore. Après avoir souffert il faut souffrir encore ; Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé. "

   Et quand tu as un pied dans la tombe tu fais comment, je ne peux plus aimer, donc je ne peux plus renaître, quant à souffrir encore j'ai assez donné, quant à aimer sans cesse, ça me plie en deux...

    Et la Muse que dit-elle ? " Il n'est de vulgaire chagrin que celui d'une âme vulgaire. " Et moi j'ai envie d'être une âme vulgaire. Elle me dit, Crois-moi parle avec confiance, le sévère dieu du silence est un des frères de la Mort; En se plaignant on se console ...

  Connasse, qu'en sait-elle cette Muse surannée, cougar couvant les chagrins adolescents ...   Musset je piétine ta tombe, il fallait nous dire que tes poèmes étaient interdits au plus de ... aux plus de ...  je te crache dessus Alfred ... 

samedi 10 août 2013

10 août

Ce samedi 10 août deux mille treize.

  Considérant les nuances du ciel à cette heure, je pressens une très belle journée d'été que je regarderai passer comme les autre, de ma fenêtre, ou les yeux fermés dans ma chaise longue au pied de ma tour, rêvassant, si les jeunes ne viennent pas me lancer des pots de yaourts ou me renverser ....   

   10.08 


   ... Mais vous vieille folle dites-moi, que faites-vous de vos journées, la télé, les jeux de cartes, les mots fléchés, France-Musique, des soixante dix-huit tours que vous passez sur un vieux phonographe, des séances d'aqua-gym, des déjeuners chez des amis, le thé avec un vieux monsieur de cinq à sept ? Ou tout bêtement avec votre vieux mari, ou avec vos enfants, petits-enfants, Vos argenteries que vous refaites, de l'aquarelle, vos auteurs préférés ... Allez ne me répondez pas, je vous vois parfois passer avec vos sacs de Carrefour-City au bout des bras... mais je m'immisce, j'abuse, je vous harcèle...

   Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus, de tout ce que mon coeur renfermait de tendresses, quand dans la nuit profonde, ô vous qui fûtes ma maîtresse, je venais en pleurant tomber dans vos bras nus, et cet amour si doux, qui faisait sur la vie glisser dans nos baisers, nos deux coeurs confondus, toi qui me l'a appris, tu ne t'en souviens plus ?


.

139 18 mai

.  Samedi 18 mai 2024 . 9.20 14° Je ne peux pas dire que ce soit la forme. Je me suis couché hier soir un peu fébrile, un peu fiévreux m'...