lundi 26 octobre 2015

26 octobre

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26 octobre 2015

Tiens je devrais écrire un roman, je l'intitulerais ; " Troisièmes âges " je m'y raconterais et les tribulations de mes amis ii et ie .. ce pourrait être drôle ...

    Je poursuis avec Paul, il m'est arrivé d'échanger avec sa femme en sortant de la boulangerie.

   Quand elle est  trop malheureuse et qu'elle veut encore y croire, dans un sursaut de survie conjugale, son épouse Joséphine se fait tendre et l'appelle " mon Paul ", sans conviction.

   Paul la tracasse, il traverse une mauvaise passe me dit-elle. Il est toujours fourré sur son ordinateur.

   Les démons de midi ou plutôt ceux de la mauvaise vieillesse, celle qui cultive l'oisiveté du vide, et les remugles d'une vie frustrée, l'assaillent, le fouaillent, le soumettent. L'autre jour il me racontait une vidéo vue sur TubaSex intitulée : " Une asiate abusée par plusieurs hommes ", en fait quatre hommes très doux caressent une asiatique, et ça ne dure que quatre minutes du soft. 

   Et voici que depuis deux semaines Paul non seulement erre sur Youporn, Redtube et autres mais a découvert les " Chatroulette. " et il dit s'être retrouvé nez à nez ou sexe à sexe avec des pervers du monde entier, cliquant si le visage ou une queue ne vous conviennent pas. Il est tombé sur un jeune arabe qui lui parlait anglais et ils se sont exhibés lui et Paul se masturbant jusqu'à ce que l'arabe éjacule de manière sublime sous ses yeux.

     J'étais tellement stupéfié de l'histoire que je n'ai pas osé la lui faire répéter, lui Paul se masturbant crûment en live ....!!!

  Paul découvre et aime ces aventures underground. Il éprouve même de belles émotions. Il se dit que personne ne le croirait. Tout à fait d'accord Paul ...

                                               µµµ

300 26 Octobre. Paul Bédochet

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Lundi 26 octobre 2015 13.11
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     Paul Bédochet et Jean-Gilbert Cramoiseau étions camarades de Lycée à Rennes au Lycée Sévigné, et nous voici en nos crépuscules respectifs après avoir vécu nous retrouvant retraités dans cette belle ville chère au ministre de la Défense.

     Puisque j'évoquais les amours libertines de Bédochet ce matin autant le situer dans son contexte, Sa femme se prénomme Joséphine, Elle a soixante sept ans, elle fait les courses, le ménage, le lavage, le repassage, la cuisine et regarde la télévision dix heures par jour. Lui, il ne fait rien. Rien selon elle. 

   Bédochet a soixante dix ans, et passe beaucoup de temps sur le web, ouvre et ferme des blogs, fornique sur les chatroulettes et sur skype, va chercher le pain.       

    Sa femme qui est très fière de porter le même  prénom que la première femme de Napoléon 1er - Elle ne sait pas que le vrai prénom de Joséphine ainsi surnommée par l'auguste époux est Marie-Josèphe Rose - souffre de la thyroïde, du ventre, de la colonne vertébrale.  Elle a des circonstances atténuantes. 

    Il dit qu'ils vivent entre eux désormais comme s'ils partageaient une colocation. Une coloc.

     Paul Bédochet a trois maîtresses, Cadet Roussel avait bien trois maisons qui n'avaient ni poutres ni chevrons, trois maîtresses. Virtuelles. Que des mots. Que des mails. Des mots qui ne veulent rien dire, des mots qui mentent mais auxquels ils veulent croire. Mais des mots qui véhiculent des émotions. 

   Sacré Bédochet ...

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Caroline Dublanche, l' accoucheuse des nuits

Jeudi 22 octobre 2015  10.26

       ... L'automne est plein de mains coupées, non, non ce sont des feuilles mortes, si, si ce sont les mains de mes amantes d'antan châtiées d'avoir voulu goûter à d'autres sceptres que le mien, elles sont dans leurs bocaux étiquetés nageant dans le formol, rangés ...

       Je me suis relevé ce matin aussi fatigué que je l'étais en me couchant hier... ( ceci explique peut-être cela )

   Je me couche et écoute sur les coups de vingt-trois heures sur Europe 1, une dénommée Caroline Dublanche qui échange avec des âmes perdues qui sur l'antenne ouvrent leur coeur et livre leurs souffrances espérant un susurrement guérisseur...

      Mais cette prétendue psychologue devenue animatrice de radio est nulle. Elle ressasse, ne sait pas orienter, s'écoute parler, se cherche, improvise, se la joue ...

              Mais je lis qu'un auditeur s'est bien payé sa tête ;

   - J'ai un problème, j'ai un problème de logement parce qu'il me manque des chaises....

  - Des chaises ? Si ce n'est que des chaises, on peut en trouver. Combien, il vous manque de chaises ? , lui demande la Dublanche.

 - Il m'en manque au moins une, se désole Christophe.

   Caroline Dublanche se met alors à rire nerveusement :

 - Ecoutez, une chaise ça peut se trouver quand même ! Pourquoi vous avez la table et pas les chaises autour ?.

  - Bah j'en ai deux achetées chez Monsieur But mais il m'en manque une, explique l'autre toujours aussi accablé par sa situation personnelle, avant d'ajouter qu'il n'avait pu acheter la troisième en raison de ses faibles revenus.

  -  Vous jouez à quoi ? s'interroge soudain la Dublanche.

  - Tu t'appelles comment ? ,  fait l'autre.

     Alors la Dublanche ;

 - On va vous laisser résoudre ce problème parce que, là, franchement, je ne peux rien pour vous ! Désolée, conclut-elle avant d'envoyer un jingle et de passer à autre chose.

                                                             µ

       C'était mon amie, mon histoire du jour dont il faut meubler les heures, et mes neurones ne chôment pas j'éternue que me souhaitez-vous, et puis pour vous un brin de Jules Laforgue ;

   Je ne vous aime pas, non, je n'aime personne,

   L'art, le Spleen, la douleur sont mes seules amours,

   Puis, mon coeur est trop vieux pour fleurir comme aux jours

   Où vous eussiez été mon unique madone ...



                                           µµµ

dimanche 25 octobre 2015

Une histoire d'oiseaux

Dimanche 25 octobre 2015 19.32

     Encore un dimanche à la casserole, dommage qu'encore à Marseille de jeunes garçons se soient fait trouer dans un contexte de drogue à priori, mais ça ne finira jamais, tant que l'on exploitera par le monde des champs de cannabis et autres, tant que l'on fabriquera des armements il y aura des guerres ... Alors à quoi bon pleurer ...

      Et puis maintenant on peut même être addict au fromage !

     Il ne s’agit pas vraiment d’une surprise tant ceux qui aiment le fromage ne peuvent tout simplement pas résister à l’envie de finir le morceau ou pire le plateau devant leurs yeux. 

   Il s’agit d’une addiction qui parfois tourne à l’obsession. Il suffit de constater la déception quand à la fin du repas... il n’y a pas de fromage. 
  Selon une étude récente de l’Université du Michigan, l’addiction au fromage est une réalité comparable à celle aux drogues, au tabac, à l’alcool. 

   Seule différence, elle est moins nocive, même si elle ne fait pas du bien à notre système cardio-vasculaire.

    Et tant que l'on ne philosophera pas sur l' Actenoides bougainvillei excelsus alias le martin-chasseur à moustaches, aussi baptisé mbarikuku à cause de son chant caractéristiques, par les habitants de la forêt de Guadalcanal dans les îles Salomon, les Uluna-Sutahuri l'on pourra continuer à désespérer du monde ... 

       Les Wallabies d'Australie et les Pumas d'Argentine m'auront fait passer un bon moment et à l'échelon de la santé pour une fois la journée aura été correcte.

                                                   µµµ

25 octobre

Dimanche 25 octobre 2015 11.05

Un peu de poésie dans ce monde de prime ...

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   Ô laissez-vous aimer ! .. ce n'est pas un retour,

   Ce n'est pas un aveu que mon ardeur réclame ;

   Ce n'est pas de verser mon âme dans votre âme ;


   Ce n'est pas d'enlacer en mes bras le contour,

   De ces bras, de ce sein ; d'embraser de ma flamme

   Ces lèvres de corail si fraîches, non madame,

   Mon feu  pour vous est pur , aussi pur que le jour.


   Mais seulement, ce soir, vous parler à la fête,

   Et tout bas, bien longtemps, vers vous penchant la tête

  Murmurer de ces riens qui vous savent charmer.

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Sainte-Beuve
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139 18 mai . Quatre vingt quatorze

.  Samedi 18 mai 2024 . 9.20 14° Je ne peux pas dire que ce soit la forme. Je me suis couché hier soir un peu fébrile, un peu fiévreux m'...