7 novembre

07112013 - 17.46 -

    Un président qui ne suscite aucune empathie naturelle et qui a encore sué sang et eau pour avec une demi-douzaine de conseillers et communicants écrire un discours gaullien dont il n'a pas la moindre veine... Commémorer c'est fédérer, du déjà entendu depuis des décennies, ressassé, recuit ...

    Il réhabilite les fusillés, soit ! l'on peut admettre un désarroi des consciences, mais qu'en pensent le million de poilus terrés dans les tranchés, explosés par les " marmites ", gueules cassées pour l'éternité, hurlant leurs agonies .. 

" Il n'a plus de nez. A la place, un trou qui saigne, qui saigne...

   Avec lui,  un autre, dont la mâchoire inférieure vient de sauter. Est-il possible qu'une seule balle ait fait cela ? La moitié inférieure du visage n'est plus qu'un morceau de chair rouge, molle, pendante ...

... Les hommes tombent nombreux, arrêtés net en plein élan, les uns jetés à terre de toute leur masse, sans un mot, les autres portant les mains par réflexe, à la place touchée. Il disent : " ça y est " ou " j'y suis ! " Une seule pensée vit en eux : s'en aller, vite, n'importe où pourvu que les balles ne sifflent plus. Presque tous me font l'effet d'enfants qu'on voudrait consoler, protéger. "

   " Ceux de 14 ". Maurice Genevoix

      En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait souhaité que ces soldats " réintègrent pleinement notre mémoire collective nationale."  Mais un hommage jugé inopportun par le chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui ne souhaitait pas " la réhabilitation de mutins au moment où la nation commémore le sacrifice de plus d'un million de soldats français qui ont donné leur vie entre 1914 et 1918 pour défendre la patrie envahie ".

     Coppée approuve. Qu'il approuve et lui comme ceux qui applaudissent des deux mains ne tarderont pas à connaître la réponse du million trois-cent mille poilus qui se lèvera ... 
.

.

     

.

145 24 mai

.    

 24 mai 2013

.

Alain Delon dit avoir été programmé pour le succès et non pour le bonheur. Et dit que le Christ est le seul personnage qu'il n'a pas interprété. Nous eussions aimé. Il a soixante dix-sept ans, et bien vivant malgré ses flux de sang aux joues. Georges Moustaki en avait soixante-dix neuf et il est mort. Oui c'est triste. Mais ce qui console c'est que l'on meurt tous.

   Nombre de femmes se présentent en leur cuisine le matin pour venir prendre leur petit déjeuner dépenaillées, blafardes et fétides, sans avoir eu le souci d'un brin de toilette, l'on devrait leur coller une amende pour atteinte à la bienséance.

    Pour peu qu'elles soient vieilles, on a l'impression qu'elles sortent de leur sépulcre, hagardes. On peut comprendre ça doit être déprimant, mais quand même un peu de dignité.

    D'ailleurs les femmes devraient être sur leur garde, le bras et une jambe d'une personne âgée viennent d'être retrouvés dans son réfrigérateur. Les autres membres étaient éparpillés dans son  jardin, un peu comme les oeufs de Pâques quand c'est leur jour.

   Mais une autre dame, celle-ci âgée de quatre-vingt quatre ans,  a été retrouvée morte dans une  chambre de sa maison où elle vivait avec ses deux filles âgées d'une soixantaine d'années qui croyaient qu'elle avait été empoisonnée au cyanure par de mauvais anges, et qui l'avaient emballée dans du cellophane.

    Hier nous avions l'histoire du petit chien de Jacques Chirac aujourd'hui nous avons l'histoire du Panda de Giscard d'Estaing qu'il conta hier dans le Loir-et-cher ;

   " Ma fille se trouvait en stage au zoo de Vincennes, où des pandas avaient été envoyés au Président Pompidou. J'ai voulu entrer dans leur cage pour prouver le courage d'un Président de la République. Dans la seconde, un panda m'a sauté dessus. On est venu me tirer de ses griffes, mais imaginez ce qu'eurent été les commentaires si j'avais été terrassé… "

   Je les aime ces présidents.

    

.