27 août

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Dimanche 27 août 2023

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Phileus se souvient- Il  y a soixante ans, - Tiens ! le monde existait il y a soixante ans !!! ? -  il avait un camarade de régiment,  bon chic bon genre, sérieux comme un pape et d'ailleurs catho intégriste, marié qui lui avait dit - Ils avaient une permission pour le week-end, ils rentraient chez eux et se rendaient ensemble à la gare - qui lui avait dit,  je vais te dire une chose Phileus : " Il n'y a que vingt pour cent des mariages qui réussissent, pour le reste les hommes se dégorgent le concombre. ".

   Et aujourd'hui Phileus constatait que le monde n'avait pas changé, que le grand problème du monde était bien celui du sexe, que les hommes n'avait de cesse que de se dégorger le concombre et quand ils ne le pouvaient pas, quand les femmes ne leur en offraient pas la possibilité, eh bien ils devenaient irritables, en colère, méchant, haineux et provoquaient les guerres ... Phileus n'en démordait pas même si on lui disait qu'il rinçait les esprits avec sa philosophie de Café du commerce.

     Ah ! ce concombre ... D'ailleurs Phileus se souvenait aussi que celle qu'il appelait encore sa première femme et qu'il portait toujours dans son crépuscule en son coeur, lui avait dit - Il eût bien aimé la revoir, était-elle encore vivante ... - lui avait dit un samedi soir elle avait une deux chevaux, lui se laissait conduire. " Mon père nous dit qu'il faut des maisons closes, qu'elles sont utiles. " . Et Phileus aujourd'hui confirmait cet avis. Les maisons closes éviteraient bien des problèmes. Les prostituées étaient des bienfaitrices. Phileus n'en avait jamais approché. 

14.51 22° . Les Thomas sont venus rechercher leur fille vers midi, apéritif, et repartis vers 13 heure. Ils nous l'avaient conduite vers 18 heures hier, et l'enfant  a fait une nuit impeccable de 20 heures à 9 heures. Nous l'aurons assumée toute la semaine tandis que la mère Thomas se grâlait sur la plage Pornichet sans un instant d'une manière ou d'une autre s'être souciée de savoir si ça nous posait ou non problème sachant ou ne sachant pas que Madame avait passé une semaine auprès de son père. Or juste avant de descendre déjeuner vers 13.30 peut-être je l'ai vue La Thomas avec Etienne prendre la direction de la Place Canclaux. Je parierai quils se rendaient rue Dobrée. Certes N *** n'avait pas à nous en rendre compte mais quand même ... On nous prend un peu même beaucoup et pour parler trivialement pour des couillons.

16.34 21° . Madame ce matin a changé les draps du lit, les a lavés, ils ont séché et nous les avons remis cet après-midi, madame bougon, irritable, désagréable, vindicative, la désinvolture de la mère Thomas, son père, épuisée elle vient de se coucher moi je le suis également et j'ai dormi je dors plusieurs fois par jour. 

17.53 23° . Et là, m'extirpant de mon canapé, où une fois de plus je me suis endormi devant la télé, que vois-je, là, sous mes yeux, dans la rue alors que je m'installe devant l'ordinateur, repartant vers la rue Dobrée, la mère Thomas tenant la main d'Olympe l'autre main tenue par son père, et Elise traînant derrière ... ça me fait mal au ventre. Je n'en dirai pas un mot à Madame qui ne mérite pas cette espèce de petite avanie puisqu'encore cette nuit et ce matin nous avons eu l'enfant en charge alors que l'autre bellâtre ne vient qu'en cueillir les charmes innocents. 

    Un esprit de famille eût commandé qu'au moins par courtoisie et élégance on nous proposât de nous associer à la balade quitte, ce que nous aurions probablement fait pour respecter le quant à soi des uns et des autres et connaissant par ailleurs nos inimitiés, quitte à ce que nous remerciions et décliniions l'aimable invitation. J'ai l'impression d'être trahi et quelque peu humilié.

   18.14 M'est avis que la garce n'est pas remontée avec eu jusqu'à l'appart et qu'ils doivent être en famille au square de la place Canclaux dont elle ne me semble pas revenue. Et je me dois de noter pour mémoire que Madame est rentrée mercredi, jeudi et vendredi à 20 heures parce que ces messieurs dames Noël et Elise ne rentraient pas avant dix-neuf heures trente.

    Tout ça m'écoeure et n'est pas digne.  Bel après-midi ensoleillé, pas étouffant, mais mauvais dimanche..

18.44 Tiens la chance que j'ai d'autant que je remonte d'en bas, la garce vient de quiiter le square Canclaux je l'ai vue traverser la rue, elle revient seule donc les enfants viennent de remonter chez eux et la petite aura perdu le bénéfice de sa nuit pour se relever tous les jours de la semaine à 6.30 et ne rentrer chez elle que vers 20 heures après avoir essayé de tenir toute une journée .

   La garce nous dira le jour où nous interviendrons sur le sujet parce que Madame a bien l'intention de lui dire son fait - elle a levé les yeux je ne sais 18.47 si elle m'a aperçu par l' entrebaillement de la fenêtre ouverte - elle nous dira oui mais ça vous a permis de bien en profiter de la petite vous étiez bien contents de l'avoir, j'y ai droit aussi ! ce n'est pas votre petite fille c'est notre petite fille. On lui répondra évidemment ce qui n'empêche une répartition équitable de la charge entre nous, d'ailleurs non pas de la charge mais des sujétions que son accompagnement génère eu égard à notre âge.

   Elle rétorquera alors bon bien puisque c'est comme ça je la prends en charge et on n'en parle plus Noël ne te fais p^lus de soucis ! tu as un  problème tu me téléphone et je viens ... Grosse connasse .

    

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Dimanche 27 août 2017

Madame Facqueur

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8.10 20°6 Pas envie de vivre. Et il y a le problème de Facqueur à régler. Je vais lui téléphoner pour lui dire non. Je me suis levé à six heures.

11.00 J'appelle, elle décroche et je commence la lecture de ce texte que j'avais écrit et que donc je lui lis ; 

   

   Bonjour madame Facqueur je vous téléphone parce que nous ne pouvons vous accueillir comme nous vous l'avions proposé. Nous avions donné notre accord pour vous accueillir deux ou trois jours en attendant que vous vous installiez dans votre nouvel appartement, mais j'apprends que vous nous n'en avez pas cherché, que vous n'en cherchez pas.

Alors elle à ces mots :

   Je vous arrête tout de suite, nous arrêtons la conversation, vous n'avez rien compris, c'est mon fils qui me cherche un logement, d'ailleurs ils m'en ont trouvé un à Vertou, mais je ne sais même pas si je reviendrai car ça ne se passe pas bien ... Donc on arrête là ...

( En bleu foncé ce qu'elle m'a exactement dit, en bleu estompé l'esprit de ce que j'ai compris )

   Moi j'avais écris mon texte que je lui lisais et qui se poursuivait comme suit ;

 

  et qu'en conséquence nous serions conduits à vous héberger pour une durée indéterminée .. Or ma femme et moi dans ces conditions et compte-tenu d'autres contingences  nous sommes dans l'impossibilité de vous offrir un hébergement, une ou deux nuits oui mais un séjour non. Donc nous ne pourrons vous accueillir comme nous vous l'avions dit la semaine prochaine. 

   Je vous souhaite bon courage et bonne chance.

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Levothyrox

11.30 24°

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   Le Levothyrox est un médicament prescrit à vie pour remplacer une hormone, la thyroxine, lorsque celle-ci n'est pas produite en quantité suffisante. Ce trouble se produit notamment en cas d'hypothyroïdie ou d'ablation de la thyroïde à cause d'un cancer.

     La nouvelle formule du Levothyrox pose-t-elle problème ? C'est en tout cas l'inquiétude de nombreux patients, qui affirment que la nouvelle version de ce médicament contre les troubles thyroïdiens a de graves effets secondaires, relate Le Parisien, mercredi 23 août. 

   

   Une pétition en ligne "contre le nouveau Levothyrox dangereux pour les patients" a même recueilli plus de 70 000 signatures, mercredi. Les autorités sanitaires ont mis en place un numéro vert "pour répondre aux inquiétudes" des malades, mais se montrent rassurantes.

     Madame suit un traitement depuis plusieurs années et ce matin particulièrement, mais comme les jours précédents se plaint de démangeaisons et de brûlures au bras.

14.11 27°2 Madame vient de partir avec Mademoiselle E *** qui est venue déjeuner après une séance de natation à la piscine du Petit-Port avec une avocate de ses amis, pour son appartement ....

16.12 29°2 J'ai regardé sur France 2 un reportage consacré, le xième depuis le début de la semaine sur les chaînes, à Diana.

17.53 29°5 Télé, Télé, Télé, triste.

18.18 29°6

       Rédaction ; Qu'avez-vous fait de votre journée ? Décrivez.

      Je n'ai rien fait de ma journée. Rien. Et ce rien me ronge. Une journée qui m'était donnée et que j'ai dilapidée. 

  

 Je n'ai pas couru, je n'ai pas fait de randonnée en vélo sur les bords de la Loire et pourtant le temps comme dimanche dernier y était propice. En revanche télé, télé, télé, avec du Diana au programme, mes yeux se mouillaient, pas de lectures, pas de prises de notes, aucune gaîté, aucun partage, un clash avec une pseudo-amie que l'on devait recevoir une semaine et à laquelle j'ai opposé ce matin un non de dernière minute n'imaginant pas pouvoir vivre une cohabitation avec quelqu'un de bavard, d'intrusif, qui se serait immergé dans notre vie conjugale, dans notre vie tout court.

    Ce n'est sans doute pas bien mais je ne supporte déjà pas longtemps mes proches lorsque leur séjour se prolonge et pourtant ce sont mes proches. Mais peut-être l'amie se serait-elle révélée consensuelle, discrète, conviviale, participative, bienfaisante ...

   Et l'épouse dont le père de quatre-vingt-huit ans nous a épuisés en juillet et aôut par ses allers-retours dans les établissements hospitaliers, l'épouse qui souffre des effets du levothyrox à travers des démangeaisons, des brûlures sur les bras, par intervalles et des sautes d'humeur pénible ..

    Et c'est comme ça que l'on meurt, en ayant gâché ce qui reste des traînes de l'existence

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