mardi 6 février 2024

037 6 Février

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Mardi 6 février 2024

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Ne tremblez pas; je veux effleurer vos cheveux, / Les sentir et ne plus les sentir qu'en pensée, / Et puis les ressentir encore à la nausée, / Et puis garder le long des jours tous leurs parfums.

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11.24 12°. De garde depuis 8.30 ... Mlle O avait 39° cette nuit comme hier à la sortie de la crèche lorsque Anne T *** est allée en début d'après midi la chercher mais a eu la bonne idée de l'aller faire jouer au square d'à côté.

    Mlle E *** est venue lui donner à manger et compte tenu de ma réflexion d'entrée de ce matin lui disant froid et péremptoire ; Il faudra vous organiser " s'est drapée dans son orgueil et et a voulu aller conduire sa fille à la crèche alors qu'à plusieurs reprise je le lui proposais.

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Lundi 6 février 2023

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13.36 6° .  

 .... C'était hier en début d'après-midi, je revenais de la médiathèque quand, comme ça, ne pensant à rien, marchant seulement, tout d'un coup mon attention se fixa sur une jeune femme, plutôt fille que femme qui marchait devant moi. Veste genre stock américain autant que ma mémoire la reconstitue aujourd'hui, mais surtout je distinguais et me fixais sur le dessin de ses jambes longues, maigres  et torses que le chiffon de son blue jean mettait en exergue.

     Et ce texte que cette vision m'inspire ...

    ... Il la regarda. Elle le vit la regarder. D'ailleurs il ne la regardait pas il la matait. Il l'aimait cette fille-là. Il l'aimerait. Il en avait la conviction. Tout respirait en elle une avidité d'amour, une nécessité d'être prise et enveloppée dans des bras chauds et aimants, ceux d'un homme. Pas longtemps avant il l'avait vue sans qu'elle le vit, il l'avait détaillée, il avait vu ses jambes un peu torses dont l'anorexie aggravait le profil. Des jambes comme des branches d'arbres mort, torturées, déformées par quelque maladie dite orpheline. Comme des triques grossières dont on ferait des piquets pour une clôture champêtre. Le tout devait être frêle, maigre même, en réalité un corps mimant ceux des damnés des camps, un squelette revêtu d'une peau de blancheur grise. Il l'imagina nue, droite, ses mains masquant la toison rare de sa proéminence pubienne. Une poitrine qui n'en était pas une comme l'on l'évoque parfois niaisement, c'est à dire deux petits seins à la Jane Birkin comme deux petits oeufs fades sur le plat, ou alors deux beaux seins, lourds et tentants. Et au bout de cet inventaire triste un corps miséreux. Il l'aimait, il l'aimerait. Il la regarda dans les yeux et lui dit lui tenant les mains : " Il faut que tu engraisses. "

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6 février 2015

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Source AFP

   L'anthropologue et historien français Emmanuel Todd a confié au quotidien japonais Nikkei être mal à l'aise avec le mouvement " Je suis Charlie ", né en France après l'attentat contre Charlie Hebdo, jugeant que les caricatures de Mahomet humilient les faibles de la société. 

   " Il y a un grand écart entre ce qui se passe actuellement en France et ce que je pense ", a déclaré Emmanuel Todd au correspondant du Nikkei à Paris. 

   " En France, si on ne touche pas à une personne en particulier, on considère qu'il est possible de tout caricaturer. Avant l'attentat, je critiquais les dessins satiriques de Charlie Hebdo. Je ne peux donc pas être d'accord avec la sanctification de cet hebdomadaire qui a publié des caricatures obscènes du prophète Mahomet ", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés en japonais. 

     Selon lui, près de quatre millions de Français qui sont descendus dans la rue le 11 janvier, quatre jours après l'attentat qui a décimé Charlie Hebdo, ne sont pas représentatifs de la société française : 

   " Beaucoup appartiennent à la classe moyenne, mais les jeunes de banlieue (dont beaucoup d'origine immigrée) et les classes ouvrières, eux, n'y étaient pas", insiste Emmanuel Todd, que cette situation inquiète.

   Il pointe en outre les inégalités dont sont victimes les immigrés et leurs enfants, " qui ne peuvent recevoir un enseignement suffisant et ne trouvent pas de travail en période actuelle de crise économique. Une partie d'entre eux aspirent ainsi au radicalisme du groupe État islamique ".

    " Ce qu'on voit dans les banlieues de nos grandes villes, c'est la plus récente expression de la crise que doivent affronter les sociétés d'Europe de l'Ouest. Les jeunes musulmans qui vivent dans les banlieues sont des Français nés en Occident. L'absence de perspective d'avenir est une des causes de l'aliénation de ces jeunes. Et l'Europe de l'Ouest ferme les yeux sur son propre problème ", souligne encore Emmanuel Todd.

    " Se moquer de soi-même ou de la religion d'un ancêtre est une chose, mais insulter la religion d'un autre est une histoire différente. L'islam est devenu le support moral des immigrés de banlieue dépourvus de travail. Blasphémer l'islam, c'est humilier les faibles de la société que sont ces immigrants ", juge le démographe.

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