vendredi 8 août 2014

Vendredi 8 août 2014 . Patrick Sébastien l'enfoiré

Vendredi 8 août 2014

Source le Point.fr

     Pour lui, ils sont " tous des pourris ". 
   
    Et ça n'est probablement pas cette journaliste-là qui l'aura fait changer d'avis. Une jeune reporter du quotidien régional La Montagne relate ce jeudi dans le journal qui l'emploie ses déboires avec Patrick Sébastien. Elle indique avoir à l'origine voulu l'interviewer en marge de son passage pour un concert en Auvergne, sur un sujet "plus large". 

   Après avoir refusé de la recevoir en tant que "journaliste" ("tous des pourris", lui explique-t-il), l'animateur invite finalement Léa Trottier et son confrère dans sa loge. 

" Un bel avenir dans le journalisme des enfoirés "

   Dans la foulée d'une conversation calme sur le rugby, la jeune femme se lance : " Je voudrais vous parler un peu politique ", propose-t-elle. Elle tente implicitement de " le relancer sur son amitié non dissimulée avec le président ". Léa Trottier estime que l'animateur n'a habituellement " pas sa langue dans sa poche " question politique. Elle s'appuie sur des prises de position politiques récentes du chanteur, notamment en faveur des intermittents. 


   Patrick Sébastien, sans préavis, lui aurait alors ordonné de " couper la caméra ", pour ensuite l'inonder d'insultes. " Tu es une enfoirée... À ton âge (21 ans, NDLR), mais c'est impressionnant... Je t'invite dans ma loge et tu te montres malpolie... Tu n'as aucun avenir dans le journalisme, ou plutôt si, un bel avenir dans le journalisme des enfoirés. Allez, sortez !" aurait-il dit, en présence de toute son équipe. Un coup de colère inutile puisque l'article est tout de même sorti. 




                                                                                µµµ

lundi 28 juillet 2014

Lundi 28 juillet 2014. L' I JOURNAL

JOURNAL
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5.30. Lever. 

11.33. Un peu mal à la tête. Les doigts de pied dans la ouate. Welovewords. Sollers : " Portraits de femmes "

Lundi 28 juillet 2012. Femmes et poésie.

La poésie, avec les Françaises..
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     " La poésie, avec les Françaises, ne va pas de soi, sauf exception "

Je l'ai constaté et vécu aussi ... alors, alors, je rectifie et j'ajuste ...

   "  Une femme qui me permet d'écrire plus, et mieux, est un don du ciel. Il est impératif qu'elle aime  [  la musique. Laquelle ? Le vrai flamenco, le jazz, et Bach, toujours Bach, encore Bach. dixit Sollers ] ....

     Il est impératif qu'elle aime la poésie ... "

7.14.
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dimanche 27 juillet 2014

27 juillet 2014. Il était une fois Sophie et Orsenna ...

  Je rentre après une journée de bureau dense dense dense. 

   D'ordinaire je suis là à  vingt-heures, mais il fait beau, il fait doux, les jonquilles commencent à poindre sur le bitume donc j'ai décidé de m'offrir une grasse soirée.
  
  J'allume l'ordinateur. Je vais sur le site du Point.fr. Que lis-je ? qu'entre Sophie Davant, 48 ans, et Erik Orsenna, académicien, 64 ans - ceci n'implique pas cela - c'est le grand amour. Je lis que Sophie Davant a déclaré que M.Erik Orsenna est l'un de ses " tuteurs de vie ". ( j'avais écrit " tueur "...). Je me pince. Vraiment ! j'ai encore une marque sur la joue.

   Evidemment l'un et l'autre eurent des amours, des enfants. Vive l'amour, vive la France.

  Emilie de la Fontaine, elle, malgré ses vingt ans et les prétendants que son père s'épuise à lui présenter fait des manières. Le père convoque la fille.

    Parmi les jeunes gens à marier, n'as-tu pas remarqué M. de Manerville ?
- Oh ! il dit " zeu " au lieu de jeu, il regarde toujours son pied parce qu'il le croit petit, et il se mire ! D'ailleurs, il est blond, je n'aime pas les blonds.

- Eh bien ! M. de Beaudenord ?

- Il n'est pas noble. Il est mal fait et gros. A la vérité il est brun. Il faudrait que ces deux messieurs s'entendissent pour réunir leurs fortunes, et que le premier donnât son corps et son nom au second qui garderait ses cheveux, et alors ... peut-être..

  C'est Balzac qui vient de me raconter l'histoire.

   Sophie Davant s'est posée moins de question, elle aime les tuteurs de vie, les messieurs chauves à moustaches et à lunettes portant l'habit de lumière, c'est son choix.
   
   Je me pince encore. 

    Mais c'est une vieille histoire. Il était une fois un septua et une quinqua

                                               µ

27 juillet 2014. Drucker et autres Portraits

Retranscription de notes de Février 2012

Samedi 25 février 2012

. Saint-Simon est confronté à ce " grand loisir qui tout à coup succède à des occupations continuelles de tous les divers temps de la vie, et qui forme un grand vide qui n'est pas aisé ni à supporter ni à remplir. Dans cet état l'ennui irrite et l'application dégoûte. Les amusements on les dédaigne. Cet état ne peut-être durable. A la fin on cherche malgré soi à en sortir .".
   
    Et c'est ainsi qu'il se met à écrire ses Mémoires.

. Laurence Durrell sujet de sa majesté mort à 78 ans - on a le droit de mourir quand même ! - a fini ses jours à Sommières, et écrivait : 

    " Le Languedoc est poussiéreux. Les gens n'ont jamais entendu parler d'un w.c. Ils chient dehors et le mistral souffle dans leurs fesses " 

   Puis sur la fin de sa vie : " Je suis usé comme un vieux ruban de machine à écrire. 

. Je note sur mon cahier. " Bayrou veut un référendum sur la moralisation de la vie politique. L'on va passer le prochain quinquennat à voter. Le pied ! " 

   Bayrou qui mange dix fruits et légumes par jour dont un jus de pamplemousse au peit déjeuner, du poisson grillé, un peu de fromage, du vin le soir seulement.

. Il voudrait sortir. Pour se changer les idées. Mais il n'a pas de chien. Et ça tombe bien parce qu'il n'aime pas les chiens. Les chiens ça lève la patte partout, et y'a des proprios, des citoyens qui sont pas contents.  Lui le premier mais pas l'dernier. Il voudrait sortir mais il n'a pas de chien.

   Alors il sort ses mots. C'est propre un mot. C'est propre, c'est propre ... tout dépend. Il faut l'écrire le mot avec de l'encre et l'encre salit la page. Ou il faut le dire  et ça peut salir les lèvres un mot, ça peut tacher un coeur.

. Midi l'heure des fumets. Ou de la boîte de conserve que l'on ouvre. Attention. Danger. Vous pouvez vous couper. Et ça saigne et ça saigne. Vite ! mettez un linge faites un noeud. Et jacques Prévert écrit :  

   " Quand le diable fait la cuisine le bon dieu se met à table. Et le pauvre monde nettoie les fourneaux."

. " D'aussi loin qu'il me souvienne, je n'ai fait que détruire en moi la fierté d'être homme. Je déambule à la périphérie de l'Espèce comme un monstre timoré, sans assez d'envergure pour me réclamer d'une autre bande de singes."
   
   Cioran. Les syllogismes de l'amertume. L'Escroc du gouffre.


Samedi 18 février 2012.

. Michel Drucker. Nagui tient cet excellent propos concernant L'arriviste Drucker ;

" Le padre c'est Michel Drucker. Tous les animateurs TV qui passent devant Michel Drucker lui embrassent la chevalière. S'il y a un peu d'eau dans la rue, pour ne pas que Michel Drucker se mouille les pieds, on s'allonge et il nous marche dessus. "


. Bénabar pose gueule d'ange sur la pochette de son nouvel album.

   Veste, col blanc ouvert, ombre sur le visage, brushing 1930. Hélas une voix de boy-scout autour d'un feu de bois. Et danse de Saint-Guy lorsqu'il est sur scène.

. Juliette Binoche dans le film " ELLES " qui conte l'histoire d'étudiantes qui se prostituent . La critique plombe le film.   
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27 juillet 2014. Meurtre au petit-déjeuner.


Un petit meurtre dominical

     Paul Duméry venait de tuer l'ancien clerc de notaire.

    Paul Duméry a tiré le marteau de sa poche et a donné à l'ancien clerc de notaire, alors qu'il était accroupi devant une commode pour ouvrir le tiroir du bas, il lui a donné un grand coup sur la tête. « Je crois qu'il a été tout simplement assommé " songe Paul Duméry.

     Mais c'est quand il entend le reniflement sourd puis les spasmes du clerc de notaire qu'il commence son crime, il faut l'achever le clerc de notaire.

     Alors il tape, il tape, il tape sur cette tête pour en chasser la vie.

     Alexandre Dussautois lit trop, c'est un esprit faible. Son épouse, elle, passe les légumes dans la cuisine, ça fait du bruit.  Jim Harrison raconte qu'un écrivain doit même pouvoir se mettre dans la peau d'une fille de quinze ans, mais le bruit de la machine qui broie les légumes altère la lecture d'Alexandre Dussautois et ça l'énerve. Il a encore à l'esprit l'histoire du crime de Paul Duméry.

     Il sait où est le marteau à la cave. Il est dans la caisse à outils. Il remonte avec le marteau, il ouvre la porte de la cuisine, elle lève la tête, elle lève les yeux vers lui, " Je fais du bruit, je te gêne fait-elle ?  j'ai bientôt fini. "

   Il a un drôle de sourire ; il pense ; " Il fallait y penser avant. "

   " Tu ne vas pas me gêner longtemps. " répond-il. Il prend le manche du marteau comme une hache, à deux mains, le lève, l'assène.

    " C'est dur un crâne " songe  t-il. Il comprend mieux pourquoi Paul Duméry a tapé, tapé, tapé. Alors il tape, il tape, il tape. L'épouse de Dussautois s'effondre et fait basculer la chaise. Elles gisent. L'épouse et la chaise.

     Sur la table de la cuisine il reste un croissant. Dans la cafetière du café chaud. Quelle paix quel bonheur soudain, Alexandre Dussautois est aux anges.

     Il ne peut s'empêcher d'exprimer un immense soupir de soulagement et de bien être extraordinaire. Il ouvre la fenêtre, une bouffée d'air, à 20°7,  exquise, entre et l'enveloppe.

      " Que ça fait du bien un bon petit meurtre un dimanche matin ... "

    Sur le carreau du sang coule. C'est beau la force tranquille d'un petit filet de sang qui s'épand sur le carreau.

                                                           *

      Avant la délibération des jurés avez-vous quelque chose à ajouter monsieur Dussautois ?

      Non monsieur le président, si c'était à refaire je le referai, juste un petit regret, le marteau était un marteau trop léger, c'était un marteau de tapissier, il m'aurait fallu un marteau de maréchal-ferrant, j'aurai écrasé le crâne en un coup, mais enfin quelle extase après monsieur le président et le croissant et le café étaient encore chargés d'arôme ...

                                                                         µ
9.51
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27 juillet 2014. Les Chauves de l'intérieur.

Dimanche 27 juillet 2014 - 8.42 -

Lectures;

Ceux qui sont chauves à l’intérieur de la tête.

.   Ceux qui sont chauves à l'intérieur de la tête... Ceux qui volent des oeufs et qui n'osent pas les faire cuire...

   Ceux qui courent, volent et nous vengent, tous ceux-là, et beaucoup d'autres entraient fièrement à l'Elysée en faisant craquer le gravier, tous ceux-là se bousculaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s'était fait celle qu'il voulait... il y en avait avec des têtes de boules puantes,  des têtes de Sainte-Thérèse, des têtes de fromage de tête...

   Lorsqu'arriva le Président avec une somptueuse tête d'oeuf de Colomb ce fut du délire.

. Le président s'est levé, il a brisé le sommet de sa coquille avec son couteau pour avoir moins chaud. Il parle et le silence est tel qu'on entend les mouches voler et qu'on les entend si distinctement voler qu'on n'entend plus du tout le président parler.

   C'est la fin du discours: comme une orange bleue comme la  terre, mais  abîmée lancée très fort contre un mur par un gamin mal élevé la Marseillaise éclate et tous les spectateurs, éclaboussés par le vert-de-gris et les cuivres, se dressent congestionnés, ivres d'Hisoire de France et de Pontet-Canet.

 D'après Jacques Prévert 

. Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris-France.

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Un petit meurtre dominical

Paul Duméry venait de tuer l'ancien clerc d'huissier.
 
   Paul Duméry a tiré le marteau de sa poche et lui a donné alors qu'il était accroupi devant une commode pour ouvrir le tiroir du bas, il lui a donné un grand coup sur la tête. «  Je crois qu'il a été tout simplement assommé "  songe Duméry.  Mais c'est quand il entend le reniflement sourd puis les spasmes du clerc de notaire qu'il commence son crime, il faut l'achever le clerc de notaire.

   Alors il tape, il tape, il tape sur cette tête pour en chasser la vie.
 
   Alexandre Dussautois lit trop, c'est un esprit faible. Son épouse, elle, passe les légumes dans la cuisine, Il écoute Jim Harrison qui raconte qu'un écrivain doit même pouvoir se mettre dans la peau d'une fille de quinze ans, mais Dussautois entend mal, le vacarme de l'autre dans la cuisine mitoyenne. Il a encore à l'esprit l'histoire du crime de Paul Duméry. Il sait où est le marteau à la cave.
 
      Il remonte avec le marteau, il ouvre la porte de la cuisine, elle lève la tête, elle lève les yeux vers lui, " Je te gêne fait-elle ? " Il a un drôle de sourire ; «  Tu ne vas pas me gêner longtemps. " répond-il. Il prend le manche du marteau comme une hache, à deux mains, le lève, l'assène,,,
 
   C'est dur un crâne songe t-il. Il comprend mieux pourquoi Paul Duméry a tapé, tapé, tapé.

                                                                          µ


153 Premier Juin. S'en Aller. La charcutière,

 . Samedi 1 er juin 2024 . 6.50 14°. - 10.40 15°. Ma cuisse, je suis allé faire le marché pour la deuxième fois en voiture, la semaine derni...